AZER16
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| موضوع: Le cancer du col de l'utérus 2011-06-28, 19:12 | |
| بسم الله الرحمن الرحيم
السلام عليكم و رحمة الله و بركاته
Le cancer du col de l'utérus
Anatomie L'anatomopathologie permet de distinguer au microscope deux cas très différents. La partie superficielle du col de l'utérus est un épithélium. Le cancer du col de l'utérus est un épithélioma. Entre la partie extérieure du col (exocol) et la partie intérieure (endocol), existe une zone de jonction qui est la zone fragile où débute en général la cancérisation. L'épithélium se compose d'une couche superficielle et d'une couche profonde. Ces deux couches sont séparées par une formation histologique appelée lame basale. Lorsque la lame basale n'est pas touchée, seules les cellules épithéliales sont modifiées en surface ; il s'agit d'un épithélioma intra-épithélial ou épithélioma pré-invasif ou cancer au stade 0 ou cancer in situ. Lorsque les cellules cancéreuses ont perforé la lame basale et envahi le tissu conjonctif sous-jacent, il s'agit d'un cancer invasif. Facteurs favorisants Les infections vaginales et cervicales (herpès génital HSV de type 2, condylomes ou infections à papillomavirus du groupe herpès HPV) ; Les remaniements de la muqueuse d'origine hormonale : les états dysplasiques et inflammatoires du col sont considérés comme des états précancéreux ; Le nombre de grossesses supérieur à 1 ; La précocité des rapports sexuels ; Le changement fréquent de partenaires ; Le tabagisme ; L'exposition in utero au DES (diéthylstilbestrol). Les signes de la maladie L'épithélioma non invasif in situ est totalement muet : il n'y a aucun symptôme. C'est une découverte d'examen systématique du col fait dans le cadre du bilan gynécologique annuel ou au cours de la surveillance médicale d'un état inflammatoire ou d'une dysplasie cervicale (polype, ulcération etc...) Lorsque le cancer fait parler de lui, la patiente consulte en général pour des pertes de sang (métrorragies ) souvent provoquées (rapports sexuels, toilette intime etc.). Des leucorrhées (pertes blanches) indolores sont parfois associées. De toute façon des frottis cervicovaginaux sont pratiqués, ainsi qu'une colposcopie, qui vont permettre la biopsie. L'examen au spéculum peut aussi révéler la lésion bourgeonnante ou ulcérée. Le frottis cervicovaginal Le frottis cervical est un examen simple. Il consiste à prélever des cellules du col de l'utérus par un simple grattage indolore, et d'étaler ce prélèvement sur une lame. Après fixation, les lames sont examinées au microscope par un médecin spécialisé dans cette lecture, l'anatomo-pathologiste. Celui-ci décrit dans son compte-rendu les cellules qu'il a vues et peut classer le frottis en classes I à V, mais cela n'est plus absolument nécessaire, la description des cellules suffisant à départager ce qui est normal de ce qui est suspect ou franchement pathologique. Il est recommandé de pratiquer deux frottis à un an d'intervalle à toutes les femmes ayant des rapports sexuels, et ce à partir de l'âge de 25 ans. Il semble suffisant ensuite de contrôler un frottis normal tous les trois ans, jusqu'à l'âge d'environ 65 ans. Cette fréquence peut être augmentée si le médecin le juge nécessaire. En cas de dysplasie, celle-ci est classée (classification de Bethesda) en fonction de son importance en CIN (néoplasie intra-épithéliale cervicale) I, II, ou III. La présence de koïlocytes signe une infection à papillomavirus et est un équivalent de CIN I. Si une surveillance étroite, tous les deux ou trois mois peut suffire devant un CIN I, la biopsie cervicale sous contrôle colposcopique s'impose devant un CIN II ou III. Le compte rendu du frottis cervicovaginal va décrire les cellules épithéliales observées, l'état hormonal, la présence éventuelle d'une inflammation, de lésions dystrophiques ou métaplasiques, de signes d'infection virale à papillomavirus (HPV) ou de néoplasies. Le frottis cervical est donc un examen important, car il est simple, indolore, et permet de dépister les lésions à leur tout début, à un stade où le traitement est extrêmement efficace. La colposcopie après application d'une solution de Lugol (test de Schiller) permet de guider la biopsie fondamentale pour le diagnostic. Il est parfois nécessaire d'effectuer une biopsie étendue (conisation du col). Le bilan de l'extension du cancer L'extension est surtout loco-régionale et lymphatique. L'extension de la tumeur se fait localement vers le vagin, la vessie, le rectum, les uretères. L'extension lymphatique se fait vers la paroi pelvienne. Les métastases sont toujours tardives (foie, poumons) Ce bilan est très important puisque le traitement et le pronostic en dépendent. Les touchers pelviens (toucher vaginal et toucher rectal) sont complétés par les examens complémentaires : Cystoscopie (état de la vessie) ; Rectoscopie et lavement baryté (état du rectum) ; Hystérographie (état de l'utérus et des trompes) ; Urographie intraveineuse (état des uretères et des reins) ; Lymphographie (extension ganglionnaire lymphatique) ; Scanner et imagerie par résonance magnétique si nécessaire. A la suite de ce bilan, il devient possible de classer le stade de la tumeur, ce qui va guider le traitement. Pronostic Quand le diagnostic est fait au tout début, la guérison est complète dans la presque totalité des cas
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همسة براءة
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| موضوع: رد: Le cancer du col de l'utérus 2011-06-28, 19:43 | |
| الف شكر لكـ على طرحكـ أفدتنآ بآرك الله فيكـ |
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AZER16
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| موضوع: رد: Le cancer du col de l'utérus 2011-06-28, 19:50 | |
| - همسة براءة كتب:
- الف شكر لكـ على طرحكـ
أفدتنآ بآرك الله فيكـ العفو اختاااه سررت بمرورك العطر و ردك الاعطر تسلمييييين |
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